Résumés | On a lu pour vous: Kiyoko Murata, Olivier Feuz, Laurent Gounelle, Thomas More, Yasmine Motarjemi + Bernard Nicolas

– Fille de joie, Kiyoko Murata, V.O. 2013, Actes Sud, 271 pages : 4*.

Roman historique. Un plongeon dans le début du XXème siècle, au Japon, dans les maisons closes où les filles, vendues par leurs pauvres parents, ont l’obligation d’apprendre à lire, écrire et compter ainsi que d’exceller dans l’art de la séduction tout en devant offrir leurs corps pour rembourser, au fil des nombreuses années, l’argent empochés par leurs géniteurs. Une loi les assimilant à du bétail, qui ne saurait rembourser une dette, pourrait les libérer des enfers….

– Horrora Borealis, Olivier Feuz, 2016, the BookEdition.com, 306 pages : 4*.

Policier. Une enquête entre Neuchâtel et la Laponie qui glace le sang…

– L’homme qui voulait être heureux, Laurent Gounelle, France Loisirs, 2008, 221 pages : 4*.

Développement personnel. Lever les obstacles au bonheur en prenant conscience des projections enfermantes, de la nécessaire confiance en soi, des croyances limitantes, des prophéties autoréalisatrices, des vertus de l’effort et des actes altruistes, des choix possibles et des sacrifices à consentir pour atteindre ses objectifs.

– L’utopie, Thomas More, V.O. 1516, Flammarion, 234 pages : 4*.

Utopie. Les abus de pouvoir de cupides et insatiables riches, qui accumulent les possessions sans fin, l’oisiveté de près de 70% de la population, qui vit sur une masse laborieuse asservie et sans choix, la corruption et autres faiblesses morales en vigueur au début du XVIème siècle sont dénoncés.  More propose une panacée en imaginant une organisation familiale, sociale, politique, économique et religieuse. 500 ans plus tard, les constats paraissent d’actualité. Quant aux solutions : dream, baby, dream….

– Ce que l’empire Nestlé vous cache, Yasmine Motarjemi et Bernard Nicolas, Laffon, 2025, 288 pages : 3,5*.

Essai. Une lanceuse d’alerte, spécialiste de la sécurité alimentaire chez Nestlé, se heurte à sa hiérarchie dans la mise en place de procédures visant à mieux protéger et informer les consommateurs. Profitabilité contre risques réduits voire zéro grâce à des contrôles additionnels le long de la chaîne d’approvisionnement, production et distribution. Un long calvaire soldé par une compensation financière de plus de 2 millions de CHF accordés par la justice suisse.

Marc Fafalen